الخميس، نونبر 23، 2006

 

négay*



La mort nous guette partout et tout le temps finalement...
Je n'arrive pas à trouver un autre adjectif à part "triste" à dire, mais en fait ce que je ressens c'est "ça me tue"...
Etre pessimiste ne sert à rien, ne pas aimer la vie ne sert à rien... Dans de tels moments il faut ESPERER... il faut voir la beauté des petites choses simples de la vie...

"Ca me tue" que tu dises que tu t'en fous de vivre ou pas ...
"Ca me tue" que tu dises que peu importe pour toi...
"Ca me tue" que tu dises que ce n'est pas grave...
Et "Ca me tue" que ne te rappelle plus de Ses yeux, de Ces yeux...!

C'est difficile pour l'éternelle pessimiste que je suis de dire que la vie est belle, mais elle l'est vraiment!

Te rends- tu compte que tu ne verras plus le ciel ainsi?
Te rends-tu compte que tu te fiches de recompter - sans y arriver- les étoiles de la nuit?
Te rends-tu compte que tu te fiches de revoir un coucher du soleil, de rencontrer un ami... de retoucher ton visage... de t'exprimer... de respirer!!
Te rends-tu compte qu'en delaissant la vie elle te délaisseras!

N'y a t il vraiment rien qui te relies à elle?

La vie...La VIE!

Et ce qui me tue le plus c'est que tu ne veux même pas esperer...
Est ce vraiment si dure d'avoir de l'espoir?

Tu dis que ça ne changera rien d'y croire... Je ne peux affirmer le contraire, mais ça me rend malade de savoir que tu n'essaye pas de t'accrocher, et je me sens si inutile et faible de te voir ainsi tout laisser et te donner à la mort les bras ouverts...

As tu tout réalisé pour quitter ainsi? As tu tout essayé pour avoir une telle lassitude de vivre?
Veux tu vraiment tout laisser derrière toi sans avoir accomplis tes rêves? Yumé (=rêve)...

onégay shimasu (= stp), kieta janai (= ne disparait pas), ikoyzé (= reste en vie!), datagaté (= bats toi)... udatté! (=chante)

kowayo ga janai? (= n'as tu point peur?)

* négay = souhait
Nisrine

الأربعاء، نونبر 22، 2006

 

حجرة العناية الفائقة

تدور بي الريح حين تضيق بي الأرض
لا بدّ لي أن أطير وأن ألجم الريح
لكنني آدميٌّ.. شعرت بمليون نايٍ يمزّق صدري
تصبّبت ثلجًا وشاهدت قبري على راحتيّ
تبعثرت فوق السرير
تقيّأت
غبت قليلاً عن الوعي
متّ
وصحت قبيل الوفاة القصيرة
إني أحبّك، هل أدخل الموت من قدميك
ومتّ.. ومتّ تمامًا
فما أهدأ الموت لولا بكاؤك
ما أهدأ الموت لولا يداك اللتان تدقّان صدري لأرجع من حيث متّ
أحبك قبل الوفاة، وبعد الوفاة
وبينهما لم أشاهد سوى وجه أمي
هو القلب ضلّ قليلاً وعاد، سألت الحبيبة
في أيّ قلبٍ أصبت? فمالت عليه وغطّت سؤإلى بدمعتها
أيها القلب.. يا أيها القلب كيف كذبت عليّ وأوقعتني عن صهيلي
لدينا كثير من الوقت، يا قلب، فاصمد
ليأتيك من أرض بلقيس هدهد
بعثنا الرسائل
قطعنا ثلاثين بحرًا وستين ساحل
وما زال في العمر وقتٌ لنشرد
ويا أيها القلب، كيف كذبت على فرسٍ لا تملّ الرياح
تمهّل لنكمل هذا العناق الأخير ونسجد
تمهّل.. تمهّل لأعرف إن كنت قلبي أم صوتها وهي تصرخ
خذني
===
كلّ شيء صورةٌ فيه
. أنا مرآته كل موتٍ صورةٌ
كل جسد صورة
كل رحيل صورةٌ كل بلد صورةٌ
===
أرى ما أريد من الموت
إني أحب، وينشق صدري
ويقفز مه الحصان الإروسي
أبيض يركض فوق السحاب
يطير على غيمة لا نهائية ويدور مع الأزرق الأبدي
... فلا توقفوني من الموت، لا ترجعوني إلى نجمة من تراب
===
محمود درويش
زارني البارحة
ذبحني
ولم يحسن القتلة
سيلازمني
ليست الا مدة يسيرة
وينتهي كل شيء
ليس علي أن أفكر في طرق الانتحار
بعد الان
قلبي تعب كثيرا وقال
ان اوان الرحيل
لم أجد غير شعر درويش كي يعبر عن حالتي هاته
===
ان عشت الى الصيف الاتي
فتلك معجزة
شكرا درويش



الثلاثاء، نونبر 21، 2006

 

Deux roses...par le Fleuriste

1ére rose..
IL Y A DE CELA DES ANNEES


Il y a de cela des années, un cataclysme énorme secoua mon coeur et les coeurs de tous les miens. Nous avons été surpris, alors qu'on dormaient, par une force maléfique surnaturelle. Cette force était mystérieuse et incompréhensible. D'abord on l'avait pris pour un mauvais rêve, mais il s'est vite avéré que le rêve, aussi cauchemardesque puisse-t-il être, ne pouvait perdurer tant.
Le lendemain, nous avons tous été surpris par une trés profonde mutation qui s'est produite dans nos corps durant la nuit qui venait tout juste de s'en aller. La méthamorphose était en tou point semblable à celle de Grégoire Samsa dan le fameux roman de Kafka. mais à une seule excéption prés: nous avions tous été mutés en moineaux. Même Salm, le géant qui faisait 1 mètre 90 cm et 123 kilos était maintenant un simple moineau jaune et paisible qui chantait à tue-tête.

Tapé dans l'ombre de ma nouvelle enveloppe charnelle, je ne savais pas trop quoi faire de toutes ces plumes et de mes ailes. je trouvais tous les maux du monde à me tenir en équilibre. Drôle étaient mes petites pâttes, moi, qui étais accoutumé à des pieds de taille 44. Voler ne voulait presque rien dire pour moi. Tous ceux qui étaient les miens étaient dans un état similaire, et ne savaient, eux aussi, pas que faire de leur nouvelle tenue.
Maintenant il y a belle lune que j'ai cessé de considéré ma subite méthamorphose comme un fait en soi. Il faut vous dire que voler est une vertu bien surhumaine. Dpuis que mon humanité a expiré je me sens beaucoup humain, sans pour autant que sois Homme. Et je goûte à longueur de journée au vrai gôût de la joie et du bonheur. Maintenant que je suis moineau, tout petit, tout insignifiant certes, mais aussi beaucoup plus beau et moins a-social, depuis que j'ai cessé d'être Homme une paix énigmatique s'est installée en moi.
Faites comme moi devenez moineaux, cessez de faire partie d'une race si absurde et si sanglante.
COMPREND QUI PEUT.
======
2éme rose...
PAUL LE COLON


Paul est un colon. Il le sait , mais ne veut rien entendre. Le pays de Sami est occupé par tous les autres Paul. Sami le sait, mais ne veut rien faire. L'autre jour, tandis que sa femme était allée visiter ses parents, et suite à un coup d'humeur, et sans trop savoir pourquoi, il vint à Paul d'aller rendre visite à son voisin Sami. Sami était chez lui. Paul arriva, entra, scruta la maison d'un regard inquisiteur, puis jeta un bref clin d'oeil à Sami, puis passa du regrad comme cherchant quelque chose qu'il avait paerdu quelque temps auparavant. Sami dans son coin, restait immobile à ne rien faire. Son immobilité devint presque une paralysie quand il apperçu sous la veste de Paul un revolver accroché à sa ceinture. Aprés tout que pouvait-il bien faire face à ce Paul et tous les autres Paul qui traînent ailleurs. Paul comme avisé de ce que Sami se disait ne lui prêtait guère d'attention. Il s'obstinait à mener à fin une sa recherche ou comme s'il était là pour procéder à l'inventaire des meubles de la maisons.

A n'avoir point trouvé sa quête dans le sallon il décida de poursuivre sa recherche dans les autres pièces. Sami était toujours là recroquevillé dans son coin, réduit à regrder et à attendre.
- Mais que peut-il bien me vouloir? se disait-il en suivant du regard Paul qui entrait dans la chambra à coucher.
- Mais il est fou, qu'est ce qu'il espère y trouver? si ce n'est Laila et le petit.
Sami ne voyait plus Paul. Il était à l'intérieur de la chambre.
pourtant la voix de Laila, épouse de Sami se faisait entendre de plus en plus bruillante et criarde. Sami ne comprenait rien et ne faisait rien. Le sang était gelé dans ses veines depuis qu'il a vu le revolver sous la veste.
- Au secours! au secours! Sami mais aide moi notre voisin veut me violer. Oh Sami fais quelque chose. Aide moi.
Dans son coin Sami voulait sauter au secours de sa femme, mais une force bizarre l'en empêchait de le faire. Il était comme enchaîné au tapis par des chaînes, que pourtant il ne voyait pas.
De la chambre les cris de Laila se succédaient, mêlés, entre temps par ceux du petit. Sami était toujours dans son coin. Comme avec lhistoire de son pays, il ne puvait pas, ou ne voulait pas, ou voulait et ne pouvait. Enfin peu importe les mots il n'agissait pas.
Tout d'un coup, un cri pas comme les autres déchira un éphémère momentde silence qui s'est installé entre une suite infinie de cris. Le cri cette fois était différents de ceux qui l'avaient précédé. Il était grave, fort et douleureux. Pour un instant Sami, au milieu de sa peur et de son impuissance crut entendre une voix autre que celle de sa femme. Confus et tremblant il ne savait plus que faire ni quoi entendre.
Pourtant il y eut une trêve de cris. le silence était total, majestueux et provoquant. brutal est ce passage soudain de l'extrême bruit à l'extrême silence.
Enfin, Sami se décida à bouger pour voir ce qu'il en est. en entrant dans la chambre il vit Paul qui gisait sur le sol de la chambre. Il était là, allongé sans le moindre mouvement et ... transpercé d'un couteau énorme. Il gisait sans vie, autour de lui était un lac de sang qui commençait à couler sur le tapis.
Au fond, Laila, agitée, mais au regard défiant. Elle scrutatit Sami des yeux, et semblait dire un tas de choses, pourtant elle ne pronnonça pas mot.
- Tu voix la résistance n'a jamais été une question de muscles, lui disait -elle tout bas.
Le Fleuriste
بائع الورود

 

Réflexions béates d'une jeune fille stupide 3


Ce lundi a été dédié par l’école à deux conférences de 3h chacune. C’est vrai que d’un côté, cette nouvelle nous a réjouis, nous étudiants sans volonté ni ambitions qui n’étaient dans cette école sûrement que par obligation ou par ennuis…non parce que nous allions en tirez profit dans notre formation loin de là, mais parce que c’était pour nous une occasion « officielle » de rater les cours.

La première conférence-torture (lol) était tenue par une prof. Française de je ne sais quelle école de renommée dans cette bonne vieille France… Elle nous a parlé du Marketing sensoriel ‘c’est l’utilisation des 5 sens pour manipuler le pauvre peuple et l’inciter, le pousser même, à consommer plus, même s’il n’en a pas les moyens, de toute façon, les établissements de crédits se font une joie d’endetter ce pauvre consommateur manipulé ^par la puissance persuasive de ces capitalistes libéraux, de l’enfoncer encore plus sous le poids de plus en plus insupportable des crédits qu’il doit rembourser… mais ceci est une autre histoire…).

Revenons à notre conférence sur le Marketing sensoriel tenue par cette française… qui, menée par l’ironie tragique du sort, essayait de nous expliquer à nous AFRICAINS (que nous le voulions ou pas et que nous l’acceptions ou pas !) ce que c’était que le concept tribal… Je trouvais ça aberrant ! Ca allait même plus loin, je trouvais que c’était un vol « 3ayen bayen » comme on dit dans notre dialecte… Depuis quand les français et les européens savaient – mieux que nous en tout cas – ce que c’était une tribus ? Nous, africains, qui vivaient pendant longtemps, et vivent toujours (encore le cas pour quelques contrées) en tribus !!

Je ne savais quel genre de sentiment m’a hanté mais je trouvais que c’était tout à fait arrogeant et inadmissible de la part de ces occidentaux de nous expliquer NOS propres concepts !!

J’eus peur que cet excès de zel ne soit le résultat d’une quelconque jalousie pour ma patrie, pour ma nation… pour MON continent… et je me suis donc tu en essayant d’enterrer au fond de moi ce maudit amour pour mes racines… amour qu’ils ont tué jour après jour ces sales criminels arrivistes avides de pouvoirs.

La 2ème conférence, animée par un vieux français pervers qui se jetait sur le corps des filles dès que l’occasion le permettait, portait sur l’histoire des organisations. Comme attendu, il commença par nous dire : « Vous… et moi … sommes des singes »… Pourtant, la théorie Darwinienne a été réfutée il y a longtemps… Ensuite, il nous dit que l’homme depuis l’invention (est ce une invention ou une découverte ?) du feu, se regroupait en tribus ( et voilà la notion de tribu encore, ça commence à m’agasser !) en éprouvant le besoin d’être dirigé par un chef de tribu et un contre pouvoir qui était au main d’un homme connu par sa sagesse ou sa connaissance du monde mystique et du monde des esprits (ça m’a rappelé ma discussion avec le cher zifa, comme quoi chaque individu a ce besoin d’être guidé par quelqu’un par un « chef »)…ensuite, il évoqua vaguement le capitalisme et le marxisme, en soutenant que c’était les protestants qui ont instauré le capitalisme, et que l’église catholique, ainsi que l’islam ont condamné le capitalisme !!! (je ne le savais pas !!)… Vint ensuite les autres inventions qui ont fait que l’homme soit un être « social » « organisé »…

Ah vraiment ? être « social » et « organisé », le sommes nous vraiment ? Toutes ces innovations et ces inventions (parmi elles les NTIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication) ne font que rendre l’homme un être de plus en plus solitaire… Maintenant avec Internet, pas la peine de sortir acheter quoi que se soit, tout peut vous être livré à domicile, pas la peine de rencontrer ses amis, vous pouvez leur parler et les voir via le chatte…Même quelques publicités ont comme bannière : « Il n’y a pas mieux que chez soi, ne sortez pas, restez chez vous et ….. » … Maudit soit cette technologie qui « oblige » l’homme à se renfermer de plus en plus chez lui, Maudit soit ces inventions qui font perdre à l’homme ce qu’il a de plus humain…

Humains de l’Afrique, Humains de la Terre, réveillons nous de cette maudite nouvelle forme d’esclavage, cassons nos chaînes et libérons nous… N’oublions pas qu’on est humain : une boule d’émotions vivante, et nos émotions ne peuvent être transmises par des câbles ni envoyés par email… Ré-humanisant l’être humain que nous sommes !

La fille des Berghwata Nisrine

الأحد، نونبر 19، 2006

 

الايكي بامبو

مطر و برد وبدون لثامي
أهرول الى الحديقة- الجنة ...ماأدراني أنا بالمعنى الدقيق لجملة "مابعد الزوال" تبللت كثيرا وأنا أخطو فوق برك الماء التي كونها المطر في الشوارع ...العجائز الاوروبيون هم الوحيدون الذين يستكعون هنا فلاوقت للمغاربة لكي يضيعوا وقتهم بين نباتات سخيفة من هاواي او المكسيك او حتى الواق واق ..البارحة شعرت بالغثيان و أنا أرى كيف يزدردون بكل نهم رؤوس و أرجل حيوانات ظريفة...جوليا روبرتس قالت ان المغاربة يعذبون القرود بجامع الفنا .. لم ترى البؤس المعروض هناك؟ مستحيل؟ ربما تشابهت عليها القرود فلم تفرق بين المغاربة و القرود خاصة و ان احد الحلايقية هناك دأب منذ مدة على ان يستعرض أضلعه الهزيلة مطلقا صرخات مجنونة
وقفت أمام الشباك سألني العامل ان كنت اريد تذكرة واحدة فقط اجبته بالايجاب و رأيت الاستغراب على وجهه ..هي محقة اذن..لا أحد يذهب الى هناك وحده... كل الكراسي مبللة و الاشجار حزينة مشهد رومانسي كئيب خرج من فيلم فرنسي رديئ ..مادمت مبللا فلأجلس على اي كرسي
الان فقط وضعوا اشارة تمنع التدخين اللعنة..قرأت جريدة وانتظرت..لم أجرؤ ان ارفع رأسي لاتفرس في الوجوه...الافرنج يمرون امامي يثرثرون او يصورون بعضهم البعض..أحسست بالخطر كأني انتظر الموت
في الجنة انتظر حوائي و افعى و تفاحة و مستعد للاغواء بكل طواعية
أحبس انفاسي كلما احسست بوجود جسد ما بقربي لا اجرؤ ان أرفع رأسي
بدون لثام أصبح عاريا
الطوارق يقولون الفم عورة
انتظرت لاني متوتر
أردت التدخين
أشارت عجوز المانية لي ...تريد ان أصورها هي و كتلة لحم بجانبها
ich habe kiene ziet !!
قلتها لها و أنا انهض مهرولا نحو ركن قصي
كل زيتي
ziet
كل زيتي يا سيدتي لها وحدها لكن أين هي؟
أنت محق يا ادم..لو كنت مكانك لأكلت التفاحة و ابو التفاحة كمان ولن أبه للبشر
لن أكثرت لو قتل هابيل قابيل أو جاء يسوع يفدي و يخلص من خطيئتي
كنت أرتعد من البرد كقطة مشردة وانا خائف
لكن سعيد سألتقي بشخص يفهمني شخص سبيسيال كما تقول صديقتي نسرين
لها عينان ساحرتان حزينتان أقول لها انت طارقية لو تدرين..المحزن في الامر أنها لا تدري أنها رائعة وأن الكحل يجعل أي ناظر اليها يسود
لم أشعر بغضبها حين حدتثها عن اسرائيل و فلسطين
هي مستعدة للموت من أجل فلسطين ومن أجل ألا تضيع أيضا مشاهدة حلقة من حلقات رسوم المانكا اليابانية...و هي الوحيدة التي تجعلني أجلس في مكان واحد لاكثر من ساعة و تجعلني أقتنع بشراسة و أتخلى عن اراء كونتها بسرعة عن أمور عديدة
ملاكي tencho
لم أحتفل أبدا بعيد ميلادي و هي أهدتني نباتات تشبهني تستقيم لتعوج في اخر الامر
تمتحن مدى مسؤوليتي اذ علي أن أغير ماء النباتات في وقت معلوم
هذه النباتات العجيبة قد تغيرني
أيتها الرائعة
رغم كل أنانيتي أنا مستعد لأافديك كما لم يفدي فدائيو صدام صداما
ايتها الصديقة العزيزة كم أحب السهو و النسيان معك
انتظرت قليلا و تذكرت
ماهي الا أيام سبعة؟ لن أطمع بالمزيد خلق الكون في سبع
هل ستحمل عني أحزاني؟ لو تطلبين صورة؟ لا
شعري صعب أيها الصعب
تتأسف على ماذا؟ على روعتك؟
لست وسيما و لي هاتف نقال كبير لم يعد أحد يستعمله و لي لطخة سجائر على أسناني و لست متدينا
ما أغباني
لعنت جدي أو جدتي التي ورتث منها كل هذا الغباء
ماذ ا لو رحلت؟
تكونين مخلدة
هل تكبد أراكون مثل هذا العناء مع الزا؟
لم أشعر بأني قادر على فهم انسان كما فهمتها لكني كنت غبيا
قد اختارت ان تختفي كما تجلت
للحظة تلك الليلة التي التقت بها أردت ان امسح كلمة الفشل من قاموسي
خرجت بسرعة ولم التفت ورائي
كبريائي هش و زائف
أشعلت سيجارة و تنفست بعمق
مرحى عزيزي نيكوتين
خرجت من الجنة حتى دون أن اكل تفاحتي او أرى حوائي
في البار وضعت لثامي
و أشرب البيرة السبيسيال و مومس تكلمني
لا اريد شيئا
لم تشرب اذن؟
لكي ادوخ
باراكا عليك غير عينيك تدوخان
ارجوك دعيني وحدي
وجدت نفسي في حافلة بعد ساعات و معي نباتات جميلة
ذكرى صديقة رائعة
و سفر الخروج من الجنة
أتعرف ما النهاية؟
سنكون أصدقاء
أتعرفين ما النهاية؟
ستكرهينني
...

. הזהות האבודה סיפורו של בן אדם

This page is powered by Blogger. Isn't yours?